Préservation
du
Tétras lyre
sur les
Domaines skiables
Un diagnostic de territoire : Par une entrée « faune sauvage », un état des lieux de la valeur des différentes zones naturelles de la commune permet de replacer le domaine skiable dans un contexte plus global. Les différentes espèces connues des chasseurs permettent de couvrir un large spectre d’espaces naturels, notamment avec le Tétras lyre, bio-indicateur de la qualité des milieux. Ce diagnostic s’attache à fournir une cartographie des domaines vitaux des espèces animales et permet de porter à connaissance des gestionnaires, les espaces les plus sensibles de leur territoire.
Une convention partenariale : A partir de cet état des lieux, un objectif similaire à celui d’un observatoire est recherché par la proposition de mesures adaptées aux différents acteurs : impacts du ski, de la gestion pastorale, forestière… La mise en œuvre des actions s’appuie sur une convention de partenariat entre la commune, le gestionnaire du domaine skiable et la Fédération départementale des chasseurs. Cette démarche nécessite la désignation par chaque structure d’un référent « environnement » parmi son personnel pour traiter des différentes questions soulevées par le diagnostic et les solutions potentielles. Le suivi repose sur les référents et leurs responsables hiérarchiques, tandis que l’animation est confiée au technicien de la Fédération Départemental des Chasseurs.
D’une durée d’un an renouvelable, la convention prévoit plusieurs rencontres par an, qui permet un bilan sur les actions entreprises, leurs résultats, les différents problèmes rencontrés, …
Les résultats montrent avant tout une meilleure transparence dans les orientations d’aménagement, ce qui permet la prise en compte des besoins de la faune très à l’amont des projets. La gestion courante du domaine skiable prend progressivement en compte les besoins du Tétras Lyre pour des améliorations de ses habitats en lien avec les attentes de l’exploitant (gestion du hors piste / préservation des zones d’hivernage, réengazonnement des pistes / zones de reproduction, …). Par une communication régulière entre les référents « environnement », l’information circule plus facilement entre les services pour une compréhension mutuelle des besoins de chaque structure, sous couvert du maintien du patrimoine naturel.
L’avenir de ce mode de fonctionnement dépend beaucoup de la motivation des acteurs, en raison des fréquents changements de dirigeants (directeur d’exploitation, chef de service, élus…).